Selon l’OMS, la dépression nerveuse serait le facteur numéro 1 de morbidité et d’incapacité au niveau mondial. C’est une maladie grave qui touche une personne sur cinq en France. La dépression mérite donc que l’on s’intéresse à elle. Quels sont les signes par lesquels l’on pourrait identifier une dépression nerveuse ? Cet article vous les dévoile.

Une profonde tristesse

Une profonde tristesse est le premier signe de cette grave maladie qu’est la dépression nerveuse. La tristesse est souvent intense et douloureuse mais surtout incompréhensible. Elle est envahissante au point d’engendrer des pleurs sans réel fondement. Le sujet a l’impression de se retrouver enfermé dans une spirale infernale. Il est empli de désespoir et la vie n’a plus de sens pour lui. Dès son réveil, la tristesse le gagne. Contrairement à une tristesse normale qui peut être attendrie par l’affection et le réconfort des autres, le dépressif est insensible à l’attendrissement. Rien de tel ne peut mettre fin à la tristesse du dépressif si ce n’est un traitement adéquat.

Des troubles du sommeil

La dépression se manifeste également par la perturbation du sommeil. Le sommeil du dépressif est souvent de courte durée, léger et donc de mauvaise qualité. Le dépressif souffre d’insomnies récurrentes. Il se réveille souvent tôt et est dans l’incapacité de se rendormir. Il est aussi possible que le sujet dépressif soit pris par une envie incessante de dormir. Mais ce sommeil est peu réparateur. S’il dort toute la journée, c’est qu’il passe des nuits blanches.

Perte de plaisir et d’intérêt

La dépression nerveuse peut engendrer plus de conséquences qu’on ne peut l’imaginer. D’habitude, quand on se sent malheureux, on a souvent un sursaut d’orgueil pour affirmer « Ça passera ». On a souvent l’intention de changer d’air, une volonté d’oublier la situation de tristesse. Mais, pour le dépressif, plus rien n’a de sens. Les plaisirs de tous les jours deviennent des « couteaux dans l’âme ». Plus d’envie d’écouter de la musique, de regarder la télévision ou de voir ses amis. Pour lui, « nulle part, le bonheur ne l’attend. ». Il se dit que la vie n’a plus d’intérêt pour lui, plus de sens. Ceci pourrait induire le dépressif à penser au suicide.

Culpabilité et mésestime de soi

Le sujet dépressif est rempli de négativité, de pessimisme. Pour lui, le mal est partout. Il se tague sans cesse d’être le coupable. De plus, le dépressif est enclin à se dévaloriser. Il se voit comme l’être le plus nul de l’univers. Il se mésestime et se dit être un bon à rien. Dès lors, il commence à se dire n’avoir pas mérité la vie (des pensées suicidaires prennent racine), de ne pas mériter l’amour des siens. Parfois, le malade se dit même coupé du monde. Il a le sentiment de ne pas être aimé par son entourage, d’être abandonné. Il se dit alors que le départ loin des siens serait l’idéal. La mort devient ainsi le remède ultime à ses yeux.

Autres signes de dépression nerveuse

La dépression nerveuse s’accompagne de plusieurs autres signes non moins importants tels que :

  • le manque d’appétit

Le sujet dépressif souffre d’un manque ou d’une perte d’appétit. Cuisiner ou manger devient pour lui un chemin de croix. Il ne mange que rarement des repas qui sont généralement déséquilibrés. Cela s’accompagne obligatoirement d’une perte de poids. Parfois, le dépressif manifeste un désir excessif de manger. Mais, au lieu de consommer des nourritures équilibrées, il est porté vers des sucreries. Son idée est simple : prendre du poids.

  • la fatigue

Le sujet dépressif est enclin à une fatigue intense. Même en l’absence d’effort, son corps est faible. Il a le sentiment d’être épuisé. Les activités qu’il faisait avec plaisirs deviennent des corvées. Mais à cette fatigue, ni le repos ni le sommeil ne peuvent être des remèdes.

Vous reconnaissez-vous dans ces signes énumérés ? Y reconnaissez-vous quelqu’un ? Dans l’un ou l’autre cas, le mieux est de consulter un médecin ou d’amener cette tierce personne à le consulter au plus vite.